Bredin le Cocu, Benoît du Troncy, Formulaire fort récréatif (…), Lyon, Rigaud, 1610, Techner, 1831.

Description

Bredin le Cocu

Formulaire fort récréatif de tous contracts, donations, testamens, codicilles et aultres actes

qui sont faicts et passez pardevant notaires et tesmoings

 

Par Bredin le Cocu, pseudonyme de Benoît du Troncy

 

Lyon, Rigaud, 1610 — Réimpression Techner, 1831

Collection des « Joyeusetez, facecies et folatres imaginacions »

 

Jurisprudence burlesque & notariat parodique – Une

rareté du comique judiciaire ancien

 

Sous le masque joyeusement moqueur de « Bredin le Cocu

», Benoît du Troncy, notaire lyonnais du XVIIᵉ siècle, livre

un pastiche savoureux de son propre métier. Ce formulaire

juridique facétieux détourne avec brio le langage notarial

pour mettre en scène des situations absurdes, grivoises ou

saugrenues : legs burlesques, mariages d’octogénaires,

sociétés de débauche et codicilles extravagants se succèdent

dans une prose aussi fine qu’iconoclaste.

 

Réimprimé en 1831 par l’éditeur bibliophile Techner, dans

la fameuse série des « Joyeusetez, facecies et folatres

imaginacions » (16 titres publiés entre 1829 et 1834), ce

volume bénéficie d’un tirage strictement limité à 76

exemplaires, dont celui-ci est le n° 60, imprimé sur papier

de Hollande.

 

Description bibliophilique

 

  • Format : Petit In-12 (15,5 × 10,5 cm)
  • Pagination : XII-224 pages
  • Tirage : Exemplaire n° 60 sur papier de Hollande, tirage limité à 76 exemplaires

 

Reliure :

 

  • Reliure à la Bradel en pleine toile bleue
  • Dos lisse orné d’un petit motif doré de fleur de chardon
  • Pièce de titre en chagrin tabac, datation dorée en pied
  • Frottements & épidermures sur la pièce de titre
  • Coins et coiffes légèrement frottés

 

État :

 

  • Bon état général
  • Intérieur frais, sans rousseurs significatives

 

Une perle rare d’humour savant & de satire notariale

 

Texte à la saveur rabelaisienne, joyau de l’édition burlesque

érudite, ce rarissime volume est recherché pour son caractère très

confidentiel, la finesse de sa langue pastiche, & l’insolence

savamment dosée de son auteur. Il s’adresse aux

bibliophiles férus de littérature gauloise, aux amateurs de

droit ancien revisité, comme aux curieux des

raretés typographiques du XIXᵉ siècle.

 

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