Il était une fois …

Antiquités de Maguelone ? Maguelone ?

Un sublime nom surgi des temps anciens, mais pas seulement.

Originaire du Sud de la France, Antiquités de Maguelone puise son inspiration et son énergie des nombreux sites historiques de la région Occitanie et d’ailleurs.

Le premier d’entre eux est sans conteste, celui de la Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Maguelone, sur les rives méditerranéennes, près de Montpellier.

Témoignage majeur de l’art roman languedocien, la cathédrale de Maguelone a la particularité d’être construite sur une île, aujourd’hui devenue presqu’île.

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Le site de Maguelone est occupé dès l’Antiquité.

Lieu hautement stratégique, elle devint « Port-Sarrazin », avant d’être rasée par Charles Martel en 737.

Au XIe siècle, l’Évêque Arnaud décide d’occuper de nouveau les lieux.

Il fait reconstruire une cathédrale, des bâtiments commerciaux, un ensemble de remparts et de tours,

et plus tard, un second rempart.

La cathédrale est alors dotée d’un système défensif, qui lui donne un aspect massif propre à une forteresse médiévale.

Arnaud fait aussi construire un pont de bois de 2 km entre l’île et la terre ferme, dénommé

« le Pont Arnaud ».

Devenue propriété du Saint-Siège et terre d’asile, Maguelone est alors en plein essor.

Urbain II visite l’île en 1096, et la proclame « la seconde après celle de Rome ».

Au XIe et XIIe siècles, la cathédrale devient un refuge pour plusieurs Papes chassés de Rome. 

En 1536, l’Évêché est transféré à Montpellier et l’île de Maguelone peu à peu abandonnée.

En 1562, les protestants languedociens occupent l’édifice, provoquant alors la colère de Richelieu qui ordonne son démantèlement.

De l’époque de l’évêque Arnaud ne subsiste que la chapelle St-Augustin.

La cathédrale est, pour de nombreux pèlerins, le point de départ du chemin de St-Jacques de Compostelle.

Au XIXe siècle, la famille montpelliéraine des Fabrège, et en particulier Frédéric Fabrège, achète le domaine, aménage l’île de Maguelone et restaure sa cathédrale, avant de la confier à l’Évêché de Montpellier, propriétaire actuel.