Description
Abrégé de l’Histoire des Flagellans
ou De l’Usage de la Discipline
Avec un petit Recüeil des Pénitences & Mortifications
Cologne, Pierre Marteau, 1701
Rare édition clandestine – Contre-réponse à Boileau
Flagellation, pénitence & controverses : un petit traité
clandestin sur les mortifications chrétiennes
Publié anonymement & sous adresse fictive à Cologne, en
réalité en France au tout début du XVIIIᵉ siècle, cet Abrégé
de l’Histoire des Flagellans constitue une réplique ironique,
théologique & pastorale à l’œuvre retentissante de l’abbé
Jacques Boileau, publiée à Paris en 1700.
Boileau y condamnait vigoureusement les excès mystiques
& les dérives érotiques de la flagellation religieuse. L’auteur
de cet abrégé – resté anonyme – reprend le sujet dans un
esprit de justification morale, proposant également un
«recueil de pénitences » que les confesseurs peuvent
imposer, en fonction des péchés & des états de vie des
pénitents. Un document édifiant autant qu’inquiétant,
entre satire, rigorisme & spiritualité baroque.
Description bibliographique
- Édition : Cologne [en réalité France], Pierre Marteau, 1701
- Format : In-16 (15 × 10 cm)
- Pagination : 148 pages
- Particularité : Édition clandestine & anonyme – contrefaçon classique attribuée à l’éditeur imaginaire Pierre Marteau, souvent utilisé pour les textes polémiques ou interdits à l’époque
Reliure & état
- Reliure plein veau moucheté d’époque
- Dos à 5 nerfs, orné de fleurons dorés
- Tranches mouchetées
- Contre-plats dénudés avec réemploi de papier imprimé
- Inscription manuscrite ancienne sur la page de titre
- Bon état général
- Coins & chasses frottés (manque sur le plat inférieur)
- Pliure sur la page de garde
- Rousseurs d’usage sur les tranches
- Intérieur bien conservé
Un témoin rare de la controverse religieuse sur la flagellation
Cet ouvrage rarement conservé, au tirage limité &
clandestin, est autant un document théologique & moral
qu’un témoignage de la censure religieuse & des débats
mystiques du Grand Siècle.
Il intéressera les bibliophiles férus de littérature prohibée,
d’histoire religieuse baroque, ou de spiritualité corporelle
dans le catholicisme ancien.
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