Description
L’Art d’Aimer
Nouveau poème en six chants
Par Monsieur *****
Édition fidelle & complète, enrichie de figures
À Londres,
Aux dépens de la Compagnie
M. DCC. LXVI (1766)
Suivi de :
- La Mort de Zulni (Épître à Monsieur l’Abbé de ***)
- Idée de l’Art d’Aimer d’Ovide, réfutant certains principes de l’Abbé Des Fontaines sur les mœurs et usages des Anciens.
Cet ouvrage, pastiche librement inspiré de L’Art d’Aimer d’Ovide,
le célèbre poète latin du Ier siècle, est attribuée
à François-Étienne Gouge de Cessières (1724-1782 ?),
d’abord soldat, puis gouverneur du duc de Cadaval à Lisbonne,
avant de devenir avocat du Roi Louis XV au Présidial de Laon.
Ovide, auteur déjà perçu comme un auteur libertin, fut censuré
sous Louis XV, rendant cette édition d’autant plus intrigante
pour les amateurs de livres licencieux & d’éditions rares.
L’œuvre, prenant la forme d’un badinage poétique audacieux
sur la séduction & l’amour considéré comme des vertus,
fut jugée subversive à son époque.
En raison de la censure, cette édition fut publiée
de manière clandestine à Londres, un subterfuge courant
pour les textes jugés licencieux ou critiques
envers l’orthodoxie morale de l’époque.
Cette édition illustre parfaitement la manière
dont les écrivains du XVIIIe siècle contournaient
la censure pour publier des textes aux thématiques osées.
Réflexion sur l’amour comme art de vivre, ce livre témoigne
de l’effervescence intellectuelle & libertine de l’époque des Lumières.
Détails bibliographiques :
- Illustrations :
- Frontispice gravé.
- Six gravures illustrant L’Art d’Aimer.
- Une gravure pour La Mort de Zulni.
- Format : In-8 (20 x 12,5 cm).
- Pagination : XXXII-262 pages.
Description physique :
- Reliure pleine basane d’époque, élégante et sobre.
- Dos lisse, orné de caissons & de fleurons dorés.
- Pièce de titre en maroquin rouge.
- Tranches rouges.
- Coins émoussés, dont un fortement atteint.
- Coiffe de pied arasée.
- Craquelure visible sur le pied du mors supérieur.
- Intérieur :
- Papier en bon état mais marqué par de nombreuses rousseurs.
- Texte bien conservé, impression nette & lisible.
Cet ouvrage constitue une belle pièce
pour les collectionneurs de livres anciens,
notamment dans le domaine de la littérature libertine
& des éditions clandestines du XVIIIe siècle.
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